Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Profil

  • DROGON

Catégories

21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 20:13

LE BLOG DES CHEMINS DU GRAAL 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 23:09

LA MONTAGNE AU QUATRE SAINTS : 

le monastère du Saint Mont.

 

LES QUATRE SAINTS.


Malgré le nombre important de saints en relation avec le mont habendum, celui-ci est  souvent nommé « la Montagne aux quatre saint » simplement parce qu'il n'y a que quatre lieux qui leur sont dédicacés : la chapelle et lieu d'ermitage de saint Amé, le monastère principal de saint Romaric, l'ermitage de saint Arnould et la chapelle sainte sabine avec sa source.

 


Nous allons découvrir les lieux, leurs quatre saints, ainsi que les légendes qui y sont attachées.


La fondation de l'abbaye vosgienne de Remiremont par Amé (Amatus) et Romaric (Romaricus), autour de 620, dans le prolongement de la grande vague iro-franque initiée par Colomban, est la première certitude que nous ayons sur les débuts du monarchisme en Lorraine. Les renseignements que nous avons sur cette fondation, et particulièrement sur les personnalités de Amé et de Romaric sont dues pour l'essentiel à deux textes hagiographiques latins. Toutes les informations qu'on leur emprunte doivent être prises avec la distance qu'impose la nature des textes. Ce sont en effet des biographies spirituelles à visée d'édification qui sont par conséquent le produit de stylisation et d'idéalisation. Il faut donc faire la part des données historiques et celle des interprétations, des inventions, des exagérations ou des démarquages littéraires. 

 

 


  AMATUS


 

Source(s):Vita  Amatus ab. Habendensis (BHL 0358),Vita (1501-1600) « Vies de saint Amé, saint Romaric) Bibliothèque nationale de France, ms. fr. 13497.Livres manuscrits (1588)« Sébastien Valdenaire, Registre ou commentaire des choses mémorables de l'église Saint-Pierre de Remiremont »,Nancy, Bibliothèque municipale.


La vie de Saint Amé: 

lettrine-s1-guibelon sa vitae, Amé est né vers 570 dans les environs de Grenoble, de parents nobles d'origine gallo-romaine et chrétienne.

Son père s'appelait Héliodore. Dès sa plus petite enfance, Amé fut oblat à St Maurice d'Agaune, l'abbaye du Valais Suisse fondé dès le IV-Vème siècle pour honorer les martyrs de la légion Thébaine et leur chef Maurice (Mauricius). Amé y passa 30 années dans la plus stricte observance de la discipline monastique, puis, en quête d'une plus grande solitude, quitta secrètement ce monastère pour vivre en ermite 3 années durant dans une grotte des environs.

   

 

 

 

         
 

 

La seconde vie de Saint Amé correspond à sa période d'évangélisation et de fondation. La phase d'érémitisme fonctionnant comme une phase de purification préalable. 

 


stame    
  Sant Amatus

L'abbé de Luxeuil,Eustaise 

(Eustasius ou Austasius),

 avait été envoyé en 614 à Bobbio

par Clotaire avec mission

de ramener Colomban.

Passant par St Maurice, il rencontra Amé

et de retour de mission le persuada d'aller avec lui à Luxeuil, affirmant, conformément à la parole

 Mathieu V-XV que: « La lumière ne devait pas rester cachée sous le boisseau, qu'elle devait éclairer tous ceuxqui sont dans la maison et que celui qui avait abandonné sa propre demeure pouvait mener une vie meilleure ». 

   


 

galerie-2-letrine-A.jpgprès un séjour à Luxeuil, fort de ses talents de prédicateur, Amé fut envoyé en Austrasie. C'est là qu'il rencontra le noble et riche seigneur Romaric (Romaricus). Sous la parole d'amé, Romaric converti de coeur, fit dont de ses terres et de ses biens aux pauvres et le suivit à Luxeuil. La conversion de Romaric est une parfaite réussite de Mathieu XIX, 16-21: « Si tu veux être parfait, va. Vend ce que tu possèdes, donne le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis moi. »  Cependant Romaric n'avait pas fait don de tout ces biens. Il se reserva une de ses villa située auprés de ruines antiques, nomée Castrum Habendum.


saint mont

C'est là qu' Amé et Romaric fondèrent vers 620,   avec l'autorisation d'Eustaise, une communauté   de religieuses.

Amé choisit l'une d'entre elles,  une religieuse   dénommée Mactefledis, pour commander aux   personnes du même sexe. A la communautés   moniale, Amé, adjoignis un monastère d'hommes   pour l'administration temporelle et spirituelle ainsi   que pour les fonctions sacerdotales. Amé réalise   ainsi un innovation dans le monarchisme du VII   siècle Un monastère double sous la règle de saint    colomban.  Amé et Romaric construisirent alors   sept chapelles ou oratoires en souvenir des sept églises de l'apocalypse et établirent l'usage des laus perinnis ( louanges perpétuelles )  constituées de sept groupes de douze religieuses.

                          

Quelques années plus tard, Amé et romaric furent séduits par les doctrines prêchées par le moine Agrestius se qui rompit leurs relations avec l'abbaye mère de luxeuil.  A partir de là le malheur s'abattit sur le saint mont. La foudre tua plusieurs moniales, des moines se suicidèrent, les épidémies se succèdent aux attaques de loups enragés. Ce n'est qu'à la mort du moine Agrestuis, assassiné par un de ses serviteurs que le monastère retrouva la paix et renoua ses liens avec luxeuil.

Amé renoue avec l'eremitisme et s'installe dans le creux d'un rocher tout en conservant un lien étroit avec la communauté religieuse. Durant cette période il manifeste des dons de clairvoyance, de prémonition et bien d'autres miracles. La vie St Amé rapporte un certain nombre de miracles mais la particularité d'Amé permettant ces miracles est d'attribuer explicitement et de façon insistance les guérisons au mérite des pénitents et non au sien propre.

Vint alors le moment de sa mort.  Aidé par son moine favori Castorius, il s'allongea sur la silice et la cendre dans la position expiatoire du Saint mourant, dont l'archétype en gaule est la vie de st Martin de Sulpice sévère. Il mourut le 13 septembre peut après 628. On l'enterra au seuil de la porte de l'église Ste Marie, endroit qu'il choisi personnellement par humilité, se jugeant indigne d'être enterré à l'intérieur. Au 3ème jour après sa mort, il apparut aux moines et confia le monastère à Romaric.       

 

                                                         Dans le village Saint Amé:                     

 

         
           ame.jpg
         reliqame.jpg
         
   La statue de Saint Amé     Les reliques de Saint Amé dans l'église  

 

LA CHAPELLE SAINT AME.

 

L'ancien village de Saint Amé ( vieux st Amé)  fut construit prés de la petite grotte ou le saint s'était retiré et ou il vécu le reste de sa vie en ermite, sur le flanc du Saint Mont, prés d'une source bienfaitrice.

Bien qu'il ne subsiste aucune trace médiévale d'un pèlerinage voué à saint Amé, le village et son passé nécrologique démontre que le lieu était certainement considéré comme une terre bénite ( lieu Saint ). Abandonné au XIVe siècle il semble que la réécriture des vies du saint à la fin du XVIe ait donné le départ d'une relance cultuelle.

En 1723 les lieux sont de nouveau abandonnés, l'église et les restes du village sont en ruine. En 1850 la voûte de la grotte est endommagé par des écoliers. En 1862 on édifia une chapelle sur les ruines du choeur de cet édifice.

La chapelle est couverte d'une toiture à deux pans fortement incliné, surmonté d'un clocheton carré terminé par une croix en fer forgé. L'intérieur est éclairé par trois fenêtres ogivales. Le portail est surmonté d'une statue de saint Amé.

         
  grotteame.jpg   IMGP0193.jpg  
    La chapelle Saint Amé    La grotte de Saint Amé  
  IMGP1820.JPG   IMGP1812.JPG  
  La grotte de Saint Amé   La source bienfaitrice    

 


                                                                  ROMARICUS       

 



 lettrine-N.jpg ous sommes en 575 en pleine "Guerre des Reines".  Romulphus n'est qu'un jeune seigneur lorsqu'il entre au service du Roi d'Austrasie Sigebert I et épouse Romuline, une noble Dame du Palais de Metz.  A peine avait-il pris ses fonctions à la cour, que Sigebert est assassiné et la reine Brunehaut faite prisonnière. Fort heureusement leur fils Childebert II, alors âgé de cinq ans, avait été sauvé et ramené au palais de Metz. Romulphus et les autres Maires du Palais dirigent le Royaume en attendant la majorité du Prince. Mais la Reine Brunehaut, après deux années de captivité, est de retour à Metz. Elle prend les rênes du pouvoir, dirigeant le Royaume à elle seule d'une main de fer. Ceci n'est pas pour plaire à  Romulphus et aux autres leudes. Il faudra faire preuve de patience, attendre la majorité de Childebert II, pour retrouver leur autorité à la cour et dirigé le Royaume à ses cotés tel que Sigebert I l'avait institué.

*

Sigebert I, le plus jeune fils du Roi Franc Clotaire I avait hérité des Royaumes de l'Est à la mort de son père (561). Dés le début de son Règne, Sigebert est confonté aux incursions d'envahisseurs Avars et aux attaques de son demi-frére, l'ambitieux Chilperic I, qui avait hérité de la plus petite partie des terriroires Francs: la Neustrie. Pour renforcer sa puissance, Sigebert s'entour d'une assemblée des meilleurs et des plus puissants seigneurs du Royaume. Il partage son pouvoir et leur délégue de grandes responsabilités  pour gérer le territoire. Sigebert s'assure ainsi de leur fidélité et de leur cohésion à ses cotés. ( c'est sous le règne de Sigebert I que la charge de Maire du Palais est pour la première fois mentionnée).  Sigebert repousse les envahisseurs et bas Chilperic, qui n'a pas dit son dernier mot...

Trés pieux, Sigebert a de nobles ambitions. Une grande partie de l'Eglise des Royaumes Francs est placée sous son autorité. Il veut un Royaume uni et régi par une noble et pieuse assemblée. Aussi, Sigebert considère que les femmes de ses frères ne sont pas dignes de leur rang. Ce sont des esclaves ou des servantes sans instruction, prises pour épouses parmi d'autres maîtresses. Elles font figure d'officielles aux yeux de la moralité de l'Eglise. Seule la fille d'un Roi peut prétendre au titre de Reine d'Austrasie et les Maires du Palais épouseront de Nobles Dames. En 566, Sigebert épouse la princesse Brunehaut, fille du Roi Wisigoth Athanagild, qui se converti au Christianisme.

             
  brunehaut   sigebert-I-copie-1.jpg   childebert-ii.jpg  
 

           BRUNEHAUT  

 

            SIGEBERT I                 CHILDEBERT II  

 

lettrine-Nous voici en 580. La Reine Brunehaut dirige le royaume d'Austrasie depuis maintenant trois ans au nom de son fils Childebert II âgé de dix ans. Parmi les Grands du royaume, Romulphus, un des plus jeune et important Seigneur leude vient d'avoir un fils : ROMARICUS. 

C'est une periode déchirée entre les guerres de succession et les manoeuvres  politiques des différents royaumes Francs. Qui de Childebert II,  fils de Sigebert I  et de Brunehaut ou de Thierry, fils de Chilperic et de Frédégonde héritera des royaumes Francs ?  La reine Brunehaut n'a pas réalisé sa vengeance. Même si  les grands du Royaume Austrasien soutiennent la reine pour la sauvegarde du jeune Childebert II et venger Sigebert I ,  ils n'admettent certainement  pas sa politique qui tent à diminuer leur rôle. Brunehaut compte de moins en moins de fidéles et Childebert va bientôt être majeur. Mais en 584, Thierry, le dernier descendant de Chilperic meurt de dysenterie. C'est le moment rêvé,  Brunehaut fait assassiner Chilpéric aprés une partie de chasse. Les Grands de Neustrie se révoltent et une majorité se réfugie en Austrasie. Brunehaut demande que frédégonde lui soit livrée, mais celle-ci s'est refugié auprés de Gontran, son beau fréré et  Roi de Burgondie. La vengeance de Brunehaut aurait due se réaliser si Frédégonde n'avait pas eu un atout majeur : son fils, Clotaire II, qui vient de naître.

                                                                                           *

L mariage de Sigebert I et de brunehaut avait suscité des jalousies parmi les Rois Francs. De par ses moeurs, Chilperic était menacé par le pouvoir écclesiastique  qui soutenait Sigebert. Il répudie alors sa femme Audovère et épouse Galswinthe, la soeur de Brunehaut. Il s'assurant  ainsi des bonnes grâces de l'Eglise et d'un certain nombre alliances politiques. Mais tout cela  était sans compter sur l'ambition de l'intrigante Frédégonde qui voulait monter sur le trône. Celle-ci était la servante d'Audovère. Elle avait déjà tenté d'écarter du pouvoir sa maîtresse, mais aux vues des enjeux  politiques elle ne pouvait rien tenter contre Galwinthe.

Chilperic Trahit son mariage en fréquentant ses anciennes concubines, notamment Frédégonde. Déshonorée et sans enfants, Galwinthe veut alors rompre son  mariage et retourner en Hispanie auprés de son père.  Mais Chilperic refuse, il devrait dédommager le Roi Athanagild en se déléstant d'un grand nombre de richesses et de territoirs. Mais "coup du sort", Athanagild meurt  et avec lui l'intérêt politique lié au mariage de Chilperic. Frédégonde fait étrangler Glaswinthe dans son lit et monte sur le trône de Neustrie.

Pour la Reine Brunehaut, la peine est immense. Son père est mort et sa soeur a été assassinée. Elle réclame vengeance et Sigebert est décidé à rendre justice. Cet événement va déclencher une guerre qui va déchirer le Royaume Franc tout entier. Durant plusieurs années, les guerres vont de succeder entre traîtés de paix, trahisons, conquêtes et assassinas. Finalement, en 575,  les cités Neustiennes se rallient à l'Austrasie et les grands de Neustrie trahissent Chilpéric pour se soumettre à Sigebert. Mais lorsqu-il part se faire sacrer Roi de Neustrie, Sigebert est poignardé par deux ésclaves de Frédégonde. Les aristocrates Neustiens refont aussitôt allégeance à Chilpéric et pour prouver leur fidélité, livrent des Grands Austrasiens qui seront condamnés à mort. A Paris, la Reine Brunehaut et ses filles sont capturées.Childebert, le fils de Sigebert est sauvé et proclamé Roi d'Austrasie.

Pendant sa captivité, Brunehaut séduit et épouse Mérovée son neveu et fils de Chilpéric. Tout comme Brunehaut, celui-ci est détesté par sa belle mére Frédégonde. Il trahis alors son père et aide la Reine à rejoindre l'Austrasie, avant d'être capturé et tué.

             
  chilperic   fredegonde.jpg   sauve-childebert.jpg  
                 CHILPERIC I                FREDEGONDE   SAUVETAGE DE CHILDEBERT II  

 

Childebert a 14 ans. Parvenu à sa majorité, il est proclamé Roi d'Austrasie en 585. Malgré "la forte rétissance" des Grands du Royaume, la Reine Brunehaut garde  les rênes du pouvoir, Childebert fait mine de figuration. En 587, Elle fait adopter son fils par Gontran son beau frére, Roi de Burgondie qui n'a pas d'héritié (Traité d'Andelot). Depuis la mort de Chilperic, Gontran  rassemble les Grands Neustiens autour de Clotaire II  et tente de remettre de l'ordre dans les affaires de Neustrie. Evidement, ceci n'est pas du goût de Frédégonde...

Gontran meurt en 592 et Childebert hérite comme prévu de la burgondie. Frédégonde reprend alors la lutte contre la Reine Brunehaut devenue bien trop puissante. En 596, elle fait empoisonner Childebert I ainsi que son épouse.

Théodebert II, premier fils de Childebert I,  hérite de l'Austrasie. Thierry II, son deuxième fils, hérite de la Burgondie.

 

lettrine-n1-guib.jpgous sommes en l'an 596, le jeune Romaricus est présenté par son père au nouveau Roi d'Austrasie Théodebert II qui le prend à son service. Le Roi veut s'entourer des plus grands Seigneurs et  pour s'assurer de leur fidélité, place à sa cour leurs dignes successeurs. Brunehaut voit tout cela d'un mauvais oeil. Pour la Reine, ces Seigneurs ne sont que de futurs conspirateurs. N'avait t-elle pas dèjà eu à leur faire face par le passé... Mais Théodebert suit les conseils du vieux Gundulf qui était le grand ami de Sigebert I son grand père. Il le nomme Vice-Roi, car Gundulf est un homme sage et trés pieux  qui souhaite rétablir la grandeur de l'austrasie du temps de Sigebert I.

*

 Au Palais de Metz, règne une certaine agitation. Wintrion, le chef  des Leudes rassemble son armée.

Profitant de la mort de Childebert II, Frédégonde, mène ses troupes aux porte de Paris.  Dèjà, à la mort de Gontran celle-ci en avait  profité pour attaquer l'Austrasie et avait rempoter la victoire ( Bataille des Rameaux en 593) .

*

romaricus.jpgBrunehaut, qui veut en finir avec son énnemie mortelle, éxige une bataille décisive. Théodebert II et Thierry II unissent leurs forces et se préparent à la guerre.  Romaricus est alors agé de 16 ans. C'est un jeune homme trés intelligent, animé d'une grande foi  et  qui est  connu  pour avoir quelque dons de clairevoyance. Romaricus implore son père se rester  prudent, celui-ci accompagnant Wintrion et le seigneur Carolman au combat.

*

Wintrion n'a pas eu sa revanche de 593. Au grand désespoir de Brunehaut, les bataillons reviennent  vaincus quelque mois plus tard ( bataille de Latofao) . Paris est perdu et Frédégonde accompagnée de Clotaire II s'y installent.

*

A la cour de Metz, Romaricus se joint aux autres jeûnes Seigneurs de son age. Parmi eux se trouve Arnulfus le jeune protégé de Gundulf et Pépin fils de Carolman. Tout deux sont d'excellentes lames est s'entraînent souvent au combat. Ils s'avent bien que dés l'hiver fini, ils seront envoyés sur le front contre l'infâme Reine de Neustrie. Romaricus ne veut pas perdre ses nouveaux amis et pri Saint Martin. 

 

Saint Martin à t'il peut-être été à l'écoute! Frédégonde meurt  dans son lit à Paris quelque mois plus tard en 597. Clotaire II est agé de 13 ans.

Mais la Reine Brunehaut ne se satisfait pas de la mort de Frédégonde, elle veut reprendre ses territoires  et  veut la tête de clotaire II.  Winterion s'insurge. "Dieu à rendu justice du meurthre de Sigebert I ". Une alliance avec Clotaire serait plus favorable à la paix et permettrait d'être uni contre les incusions  barbares. Romulphe et les autres Leudes sont favorables à la paix. Romaric et Arnulf demandent à Gundulf d'influencer la Reine en ce sens. Mais celle-ci ne veut rien entendre et à titre d'exemple fait arrêter et exécuter Winterion (Octobre 598 ).

*

Pour les Leudes, la mort de Winterion est intolérable et symbolise  la perte de leur autorité face au pouvoir despotique de la Reine.  Flattant le Roi Théodoric, ils cédent aux nombreux caprices de celui-ci et l'influence. Convaincu par Gundulf et les autres Leudes, Théodoric émet un ordre d'exil à l'encontre de Brunehaut. Celle-ci se réfugis auprès de son autre petit fils,  Thierry II, Roi de bourgogne.

*

Romaricus à terminé son apprentissage et assiste à la  constitution de la nouvelle assemblée des seigneurs Austrasiens.

Sous l'autorité de Théodebert, une nouvelle aristocratie fière et libre voit le jour, Gundulf en tête. Romaricus assiste son père Romulphus, conte du Palais, pour administrer ses vastes domaines qui s'étendent jusqu'au pied des Vosges, près de la source de la Moselle. Buotgise seigneur de Laïum des montagnes chauves, Arnoald, Carloman, Pepin, Pappoli, Arnulfus et d'autres encore constituent la nouvelle assemblée.

*

Brunehaut avait emporté avec elle de vifs reseentiments contre les hommes qui l'avaient  rejetée d'austrasie. Mais elle songea avant tout qu'a pousuivre ses projets de vengeance contre la Neustrie. Contre toute attente, elle parvient à reunir ses deux  petits-fils dans une alliance contre ClotaireII. Celui-ci retant une menace potentielle pour les austrasiens et les bourguignons. Battre Clotaire sera une excellente occasion pour la nouvelle assemblée Austrasiene de se distinguer.

*

Il est temps pour Romaricus de se distinguer par les armes. A ses cotés  Arnulfus et pepin font fière allure.  Cela fait  plusieurs jours que romaricus est parti de Metz, lorsqu'il aperçois l'armée de Clotaire à Dormelle. S'engage alors une des plus sanglante bataille de cette époque, faisant  plus de trente mille victimes. Romaricus combat de sa grande lame sous le regard de son père et  fini par triompher des Neustriens. Clotaire est en déroute. Il sera pousuivit au prix de plusieurs autres batailles puis forcé de souscrire à une paix qui ne lui laissera que douze comtés.

 

                                                                                                              *

 

Gondulf est comblé d'honneurs. Il abandone ses privilèges et se réfugi dans la vie monastique pour être élu évêque de Tongres  à l'age de soixante seize ans. Le Royaume d'Austrasie prospère et s'organise  autour de Théodebert et des nobles Leudes.

En 604, Clotaire tente de reprendre une partie de ses territoires, mais cela sera un échec. Le 25 décembre 604, il est battu prés d'Etampes et son fils Mérovée est tué. Thierry entre dans Paris mais Théodebert fait la paix avec Clotaire à Compiègne.

Clotaire change de statégie en se rapprochant de Thierry II. Il devient le parrain d'un dés fils de Thierry que celui-ci nommera Mérovée.

La paix règne six belles années au Royaume d’Austrasie. Mais en 610, Théodebert II, soucieux  des alliances et des traités de Thierry ainsi que des intrigues de Brunehaut,  décide d’affaiblir celui-ci en revendiquant des territoires dont les frontières n’ont jamais étés réellement établies depuis 595.

 

Théodebert envahie l’Alsace, possession de son frère Thierry II. Les batailles sont sanguinaires et barbares, ce qui n’est pas du goût de Romaricus et d’ Arnulfus.  Une assemblée générale convoquée à Seltz doit fixer les limites des deux Royaumes. Thierry est contraint de céder l’Alsace, le Toulois, la Champagne de Troyes, le Saintois et le Thurgau. 

Durant cette même année, Thierry II et Brunehaut expulsent le moine Irlandais Colomban fondateur de l’abbaye de Luxeuil ainsi que ses compagnons. Les Rapports entre Colomban et l’Eglise Romaine, s’étant dégradés, Brunehaut en profite donc pour éloigner celui qui lui avait fait de nombreuses remontrances sur ses mœurs et s’assure les bonnes grâces de l’Eglise du même coup.

La providence veut un autre destin pour Colomban. En partance pour l'Irlande, son navire échoue sur les côtes sud de la Bretagne. Celui-ci décide de rester sur le continent et d'aller à la rencontre du Roi de Neustrie Clotaire II qui lui accorde son amitié et l'invite à rester au près de lui. Mais Colomban refuse et préfére poursuivre son periple vers les peuples germanique. Celui-ci se rend à Metz rejoindre Théodebert II.


                                                  sclb

 

C'est probablement lors de son passage à Metz que Colomban rencontre le jeune Romaricus. En effet, la vitae de saint Amé, ne dit-t-elle pas que lorsque Amé  rencontra Romaricus pour la première fois, celui-ci était " déjà converti de coeur...".

Personne ne sais la véritable influence qu' a eu  Colomban sur Arnulfus et Romaricus. Ce qui est certains, c'est que les deux princes ne participeront pas aux batailles avenir.

Le Roi Théodebert autorise colomban à s'installer sur ses terres mais cela ne sera que de courte durée. Colomban devra fuire de nouveau devant ThierryII et Brunehaut.

En effet, le Roi Thierry aprés s'être assuré de la neutralité de Clotaire II en lui promettant la réstitution de ses terres, rassemble une armée considérable à Langres et se dirige vers Nasium (Naix). Aprés avoir pris le fort de Nasium, Thierry s'empare de Toul.

Théodebert rejoint Thierry à Toul avec une armée Austrasienne. Aprés une journée de combats meurtriers c'est finalement Thierry qui l'emporte.

 Théodebert s'enfuit en traversant  le massif des Vosges pour arriver à Cologne. Thierry le poursuit, traversant la forêt des Ardennes et arrive à Tolbiac ou va se jouer la bataille finale. 

Romaric est éffondré. Théodebert à été vaincu et son père Romulfus à été tué lors des combats. La Reine Brunehaut va, au désespoir des Leuques, reprendre les rênes du pouvoir. En effet, à l'annonce de la victoire de Thierry, Brunehaut s'apprête à regagner la cour de Metz affin d'y placer son petit fils sur le Trône.  Mais c'est le coeur rempli de desespoire et de tristesse, que Romaric rejoint Monfort affin d'y ensevelir la dépouille de son père et de prendre sa succession. 

Malheureusement pour Romaric, celui-ci n'héritera pas des biens et des terres de son pére car la Reine en a decidé autrement. Celui-ci est en disgrâce et ses biens sont confisqués par le fisc Royal. 

 

                                                                         *

 

Romaric multiplie les démarches humiliantes pour récupérer ses biens et forme avec Arnulf et pépin de Landen un groupe de résistants à la reine Brunehaut. C’est un véritable mouvement d'insurrection mêlant le goût de la tactique et de la stratégie souterraine, des intrigues de Palais.                                                                                                                                                                                                                                             Allant à la rencontre d’Aridius, l’évêque de Lyon et grand conseillé de la reine, Romaric supplia celui-ci d’intercéder en sa faveur auprès de la reine. Mais il ne reçu de l’évêque qu’insultes et un coup de pied au visage. L’attitude de l’évêque, reconnu comme un saint homme, meurtri le cœur de Romaric mais pas sa foi. Celui-ci prévient l’évêque que si les hommes de foi refuse la justice, Dieu lui accordera.                                                  Romaric parti se placer sous la protection de Saint Martin dans sa basilique et pria toute la nuit.                     La justice Divine ne se fit pas attendre. Quelque temps après, Thierry meurt subitement  à 25 ans d’une «  dysenterie… » alors qu’il s’apprêtait à envahir ce qui reste de la Neustrie.  Voyant en cela l’action de Dieu, Aridius s’empressa d’intercéder au prêt de la reine qui redonna ses titres à Romaric.                                                                                                                                                                                                             Brunehaut place alors Sigebert, un des enfants de Thierry, sur le trône d’Austrasie et cela au mépris des lois de partage du Royaume. Les mécontentements des nobles d’Austrasie aussi bien que des nobles de Bourgogne se font ressentir et c’est là que la résistance entre en scène : Arnulf et pépin s’allient à Clotaire II  et lui promettent le soutien des Leudes si celui-ci envahi le Royaume. Avec l’aide de Romaric,  par lequel la volonté de dieu c’est fait connaître, ils incitent  Warnachaire, le Maire du Palais, et une partie de la noblesse Austrasienne à se révolter contre la Reine.                                                                                                                          Brunehaut est abandonnée par ses armées qui rejoignent Clotaire II. Par pitié et pour préserver la vie de ses arrières petits enfants, Romaric aide la reine Brunehaut à s’enfuir. Mais celle-ci est rejointe dans le Jura suisse par le connétable de l’armée de Neustrie, Herpon qui l’arrête et la livre à Clotaire.                                           Celui-ci fait exécuter deux des quatre arrière-petits-fils de Brunehaut .le troisième, Childebert s'enfuit et le dernier Mérovée (probablement filleul du roi Clotaire II peut-être une des raisons qu'il ait été épargné par son parrain le roi Clotaire II) est tonsuré, puis enfermé dans un couvent colombanien.                                              Il fait supplicié Brunehaut durant trois jours en la livrant aux exactions de son armée, Finalement, elle est attachée par les cheveux, un bras et une jambe à la queue d’un cheval indompté . Son corps brisé est ensuite brûlé. Ses restes sont apportés et enterrés à l’ abbaye Saint Martin d’Autun qu’elle avait fondée 

 brunehaut-copie-1

 

 

                                                  SUITE DE L'HISTOIRE EN CONSTRUCTION

 

                                      *  Suite de st Romaric

                                      * Vie de st Arnould

                                     *  Vie de st sabine

                                     * archeologie du mont Habendum

                                     * Le site actuel

                                     * Les secrets


 




Partager cet article
Repost0
26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 15:17

 

SION VAUDEMONT 

 

La colline de Sion, ou colline de Sion-Vaudémont, est une colline située dans le pays du Saintois,Culminant à une altitude de 545m. La colline est à l'origine du roman La Colline inspirée, publié en 1913 par Maurice Barrés, qui en fait un lieu mystique.

 


HISTOIRE 

C'est au Néolithique moyen  et au Néolithique final que la colline de Sion a connu une première vague d'occupation importante. Des recherches archéologiques ont en effet permis de découvrir des haches-marteaux en pierre polie, surtout « en violon », des céramiques et des pointes de flèches en silex taillé. Un premier rempart barrant le plateau de sion a probablement été édifié.
               
Au Hallstatt, seul l’éperon se Sion semble occupé, un rempart à masse calcinée, barre l’isthme sud précédé d’un fossé. Ce type de rempart est attesté sur trois autre enceintes en Lorraine : à Champigneulles, la butte st Geneviève et le camp d’affrique. Des restes de mobilier, des tessons de céramique du Hallstatt et des fibules ont été découvert. Il est important de signaler la découverte d’un calice étrusque en bucchero nero du VI siècle Av JC produit dans le sud de l’Italie. Ce  qui atteste le rôle de pôle économique de Sion au Hallstatt final.


                      sion6


A l’âge de fer, l’éperon barré correspond à un site majeur des Leuques.
L’occupation laténienne est attestée par la découverte de nombreuses monnaies et céramiques. Un grand nombre de monnaies gauloises en argent des amphores importées d’Italie ont étés retrouvés. Un des tessons possède des caractères grecs.Sion constitue un verrou naturel sur un itinéraire par lequel transite les produits qui remontent du sud depuis la vallée du Rhône et le bassin de la Saône en direction du Rhin ainsi que ceux qui descente du nord ver la méditerranée. Cet itinéraire sui la vallée du Madon et longe les côtes de la Moselle.

                       routession

Au début de notre ère, un second rempart de plus d’un mètre d’épaisseur est situé à 100m en arrière du rempart protohistorique. Un grand nombre de découvertes attestent une occupation qui va du I au IV siècle de notre ère. Des substructures gallo-romaines sont particulièrement importantes. Les bâtiments publics montrent de nombreux éléments d’architecture tels colonnes et chapiteaux. Un bâtiment dont les fondations sont de forme octogonales
  correspondent à ne temple. Des dédicaces à Mercure et Rosmerta y sont retrouvées   ainsi que des statuettes en terre cuite. On y découvre de nombreuses caves romaines, des céramiques et une importante nécropole. Les incinérations gallo-romaines témoignent d’une pratique  funéraire qui se raréfie dés le III siècle. Elles sont placées dans une simple cavité taillées dans la roche. Les ossements calcinés sont placés avec ou dans des vases de verre et des offrandes tel que des billes de verres, bracelets et colliers.

                  sionobj
Au haut moyenne âge, les bâtiments et les fondations romaines sont réutilisées. On découvre une des plus importantes nécropoles mérovingiennes, les dimensions de certaines fosses sont exceptionnelles et certaines sépultures sont multiples. Un sarcophage était tallé dans une colonne romaine et on y retrouve beaucoup d’objets exceptionnels, du mobilier funéraire et des armes.

       

Sion est un des lieux où le Christianisme s’établit dès une époque très reculée. On y a trouvé l’épitaphe d’un jeune chrétien, nommé Nicétius, qui y vivait au IVe ou Ve siècle. Une église  y fut élevée à l’époque carolingienne, mais c’est Au xe siècle que Saint-Gérard, évêque de Toul, titulaire de 963 à 994 fixe la dévotion de la Vierge Marie de façon définitive. La tradition veut que Saint Gérard fût élevé à Sion  et qu’il soit l’initiateur du pèlerinage de Sion suite à une révélation de la vierge. Aussi, l’église de sion qui était déjà bâtie du temps de Saint Gérard devient l’église mère du Pagus suggentensis.

Partager cet article
Repost0
24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 06:01

 

 

                                             HABENDUM LE SAINT MONT

LOCALISATION :

La ville de Remiremont dans le departement des Vosges.

UNE HISTOIRE DE PAGI :

A l'époque franque, le territoire Leuque était divisé en neuf pagi. Certains correspondaient au morcèlement des anciennes civitas gauloises et héritaient en partie de frontières des pagi gallo-romain.

Les plus connus sont le " Pagus tellensis " de la cité de tullum qui devint la principauté des évêques de Toul et pris le nom de comté ou évêché de Toul.
Le "Pagus Carponensis" de la cité de Scarponna actuellement la ville de Dieulouard (Deus la wart ou Dieu le garde) créé en 625 sous Clotaire II. Le "Pagus Segintensis" le pays du saintois (xaintois) dont le chef lieu serrait Sion (Segoduno puis Semita et Seuntum ). Le "Pagus solecensis" le pays soulossois de la cité de Soulosse sous saint Elophe (Solimariaca puis Solicia ). Le " Pagus Bassiniacensis" Le pays de Bassigny.

 

PAGUS CALVOMONTENSIS
 Le " Pagus Calvomontensis", Le pays des montagnes chauves ( Calvo-Montensis ) :

Le pays chaumontais, était le plus étendu. Il commençait au nord de Nancy pour descendre au sud de Remiremont et embrassait avec lui tout le territoire entre la seille,la Sarre, l’Alsace, et la Moselle jusqu’ à Frouard.
C’est un des territoire le plus important d’Austrasie, il fut fractionné en plusieurs pagi,entre autres le " Pagus Mercoriensis " de la ville de Mirecourt ( Mercuri Curtis) et le " Pagus Habendensis " de Remiremont.

carte pagi

 

HABENDENSIS PAGUS OU LE PAYS DE HAVEND

L’origine étymologique du pagus reste encore incertaine. Toute fois la traduction la plus probable serais liée à l’eau. La langue romane a dérivée une grande quantité de termes celtes et latin. Le vocable EV, AV ou AQUA en latin aurais dérivé en AWE, AVE,AUVE,IAVE,EAWE. Le H serais d’origine germanique. Le Pagus Habendensis se traduirait donc par le pays de Havend , pays de l’eau. Le pays des eaux des montagnes chauves. Une autre traduction, plus simpliste, n’est peut être pas à exclure. Lors de la conquête romaine, ceux-ci auraient designer la contrée comme le pays à AVOIR ( HABEO, HABEND, HABENDUM ) du faite de sa position stratégique ou même de la richesses de ses ressources.

 

HABENDUM  

Au pays de HAVEND se trouve un massif mysterieux. Depuis la nuit des temps l'homme y a erigé des menhirs, des dolmens, gravé les pierres, voué des cultes au rochers et aux arbres.

Le MASSIF DU FOSSARD, comme il est nommé actuellement, est un haut-lieu spirituel, une étape initiatique et un carrefour des chemins du Graal. Situé sur la même voie solaire que la forêt actuelle de brocéliande, et pourvu des mêmes caracteristiques d'origine meghalitique, celtique, legendaire et même folklorique, je qualifirais la forêt du Fossard de « Brocéliande vosgienne».

 

C'est en bordure de ce massif que se dresse, tel un «éperon avancé», le mont gardien du massif.

Selon la tradition, le mont HABENDUM était un haut lieux de reunion des cultes celtiques.

Dominant les vallées environnantes, les Romains y fondèrent un castrium « HABENDUM CASTRUM ». C'est sur les ruine de ce fortin que s'établirent les saints moines Romaricus et Amatus, adeptes de saint colomban, pour fonder leurs monastères.

Aujourd'hui, le mont habendum est appelé de Saint-Mont « Sanctus Mons ».

   

SANCTUS MONS   

A l'époqe Mérovingienne, la montagne et son monastere étaient nommés «Habendi casterum, Avendi Castellum». En 818, sous Louis le pieux, le monastere fut transféré dans la vallée, sur l'autre rive de la moselle, sous le vocable de « Rumerici castellum , Romarici monte...) En hommage au saint fondateur.    C'est à partir de cette translation que va se developper la ville de Remiremont.Le nom de Remiremont dérive du latin Romarici mons, le «mont de Romaric».

 

Le monastère d'originene fut probablement jamais complètement abandonné.Entre 910 et 920, les invasions barbares contraignirent les religieux à retourner au mont.

 

 Le mont de romaric se germanise en Rumberc. 

Dans les écrits anciens, le Saint-Mont est rarement nommément cité. L’appellation Rombech, peut-être issue d’une forme germanique Romberg, qui s’impose à partir du XIIIe siècle (remplaçant « Habendum Castrum » ou « Rumberc ») est nettement majoritaire, surtout dans les actes officiels.

 

"Sanctus Mons » ou Saint Mont apparaît seulement dans une notice de 1432 et dans trois notices de l’époque moderne (8 mars (1648), 15 mai (1667) et le 11 juin (1679). Dans les archives, les chartes du début du XVe siècle précisent parfois « Saint Mont aultrement dit de Rombech ».

 

 


Partager cet article
Repost0